A Castellane, la Fête des Pétardiers fin janvier

La Fête des Pétardiers

Chaque dernier dimanche de janvier, on commémore à Castellane, la Fête des Pétardiers depuis bientôt 450 ans..

Fin janvier, il fait bien froid dans les rues de Castellane et la ville est presque déserte. Cette Fête des Pétardiers est donc l’occasion pour tous de se retrouver. On organise une reconstitution théâtralisée de l’événement avec prêts de costumes d’époque. Des castellanais se retrouvent chaque semaine durant une bonne partie de l’année afin de monter cette representation. Une reconstitution ancrée et transmise de générations en générations. On peut aussi profiter d’un spectacle de danse et de musique. Démonstration de rapaces, restauration médiévale, vin chaud…

Avant d’en venir aux faits qui eurent lieux le 31 janvier 1586 revenons sur quelques épisodes marquants de cette époque trouble qui opposa catholiques et protestants en Provence puis à Castellane en particulier

Les guerres de religion en Provence

Depuis 1530, une répression brutale s’abat deja sur les Vaudois installés en Luberon depuis le siècle passé. En effet, les Vaudois se revendiquent des theses protestantes déclarées hérétiques en 1501. Plusieurs villages du Luberon sont éradiqués de la carte. C’est une véritable guerre civile qui éclate partout en Provence mais aussi dans de nombreuses contrées en France. Malgré de terribles violences, le protestantisme se répand peu à peu dans le royaume. Il faudra attendre l’avènement du roi Henri IV en 1594 pour que la situation s’apaise enfin. Une veritable paix sera consolidé un peu plus tard par l’Edit de Nantes en avril 1598.

Les guerres de religion à Castellane

C’est en 1559 qu’éclatent les premiers troubles de guerre des religions à Castellane. Brun de Caille ayant convertit la famille des Castellane au protestantisme. A l’été 1560, un capitaine protestant nommé Paulon de Mauvans pille la ville. Puis il s’y installe après avoir signé un accord avec le gouverneur de Provence. Le 4 octobre 1574, une nouvelle attaque des protestants est repoussée par les castellanais et les habitants des villages voisins.

Le jour de l’attaque à Castellane

Les Pétardiers, le 31 janvier 1586. Les protestants représentés par le Duc de Lesdiguère et le Baron d’Allemagne à la tête de leurs troupes marchent sur Castellane. Ils tentèrent une attaque surprise afin de prendre et de piller la ville à nouveau. Judithe Andrau qui vient de Barréme, son lieux de résidence, aperçoit les troupes dans la foret et s’empresse de sonner l’alerte en arrivant à Castellane.

Les castellanais dépourvus de soutient militaire durent alors organiser eux-mêmes leur défense contre les assaillants.

Il ne reste pas grand chose du déroulement historique du siège. On sait par contre que cette même Judithe Andrau, héroïne du jour, tua Jean Motte, le capitaine des assaillants. En effet, elle lui jeta un chaudron de poids bouillante sur la tête du haut de la porte de l’Annonciade. Cette porte qui existe encore de nos jours était à l’époque le point faible de la ville. Le Barron d’Allemagne quant à lui, fut blessé d’une balle dans le dos. Ceci acheva de sonner la retraite des assaillants protestants.

Un dernier dimanche de janvier donc riche en animation depuis déjà plusieurs siècles. Bien avant que le tourisme ne fasse la gloire de Castellane en période estivale. Venez nombreux en janvier, si on manque de costumes, il y aura toujours des combinaisons néoprène!

 

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Sainte Croix, Castillon… Les cinq lacs du Verdon.

Les cinq lacs du Verdon

lac Castillon, lac Chaudanne, lac Sainte Croix du Verdon, lac de Quinson et lac d’Esparron. Ce sont tous des lacs artificiels, construits au Vingtième siècle pour la production d’électricité et différents besoins humains.

Lac Castillon

Avec une superficie de 500 hectares, il s’étend sur presque 8 kilomètres. Les travaux commencèrent en 1924 et se terminèrent en 1948. C’est le premier barrage rencontré sur le cours du Verdon. Il comprend un petit secteur réservé à l’armée où  l’on effectue dit-on des tests de sonars pour les sous-marins…Si ses principales vocations sont la production d’électricité et l’irrigation du secteur agricole, il attire également de nombreux touristes. Ils profitent de ses plages et des bases nautiques de Saint-Julien du Verdon et de Saint André les Alpes.

Lac Chaudanne

Construit entre 1950 et 1953, le lac de chaudanne se situe juste en aval du lac de Castillon. Il est plus sauvage que les autres lacs qui jalonnent le cours du Verdon. En effet, son accès à l’eau est plus difficile à cause des ses abords escarpés. Meme si la baignade y est interdite, c’est l’endroit ideal pour passer un apres-midi « relax » quand on séjourne à Castellane. il possède une superficie de 70 hectares, pour un volume d’eau de 16 millions de mètres cube. L’objectif de ce barrage, en plus de produire de l’électricité (EDF), est de contrôler les variations de débit. Précisément à l’entrée des gorges qui démarrent à Castellane. La production d’électricité se fait dans la centrale. Elle est entièrement automatisée et programmée chaque soir pour le lendemain. C’est donc ce barrage qui régule le niveau d’eau sur le parcours « classic ».

Lac Sainte Croix du Verdon

Le lac de Sainte Croix est le second lac artificiel de France. Il possède une superficie de 2200 hectares sur 12 km de long et deux kilomètres de large. Les travaux débutèrent en 1970. Les 767 millions de mètres cubes qu’il contient servent avant tout à la production d’énergie. Ils servent aussi à alimenter en eau potable les grandes villes de la côte comme Aix-en-Provence et Marseille. Enfin, les Canadairs l’apprécient particulièrement pour venir recharger en eau quand les feux de foret font rage dans la région. De nombreux campings qui attirent chaque été des touristes de toutes les nationalités se repartissent autours du lac. C’est le principal bassin touristique du Verdon. Afin de mettre en place ce plan d’eau, on sacrifia une grande vallée fertile. De plus, on opera le déplacement d’une importante population. On noya le village des Salles-sur-Verdon pour le reconstruir en bordure du lac.

Lac Quinson

Les basses gorges sont étroites et sauvages. Le barrage de quinson opere depuis 1967. Il crée un lac qui s’étale sur 11 kilomètres pour une superficie de 160 hectares. Il est situé dans le sud du département des Alpes-de-haute-Provence, il est pratiquement inaccessible hormis quelques pentes douces qui  se regroupent prêt des villages de Montagnac-Montpezat et de Saint-Laurent du Verdon.

Lac Esparron

C’est le dernier des cinq lacs, il est le plus en aval, sur une superficie de 328 hectares. Le barrage opere également depuis 1967, il crée un lac particulièrement méditerranéen et sauvage. En effet, il arbore des eaux turquoises, de nombreuses calanques et falaises. Il alimente directement 116 communes en eau potable. Il est dominé par le village d’Esparron-de-Verdon. Non loin se trouvent également la ville très touristiques de Greoux-les-bains et le village de Moustiers-Sainte-Marie.

 

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Parc Naturel Régional du Verdon, le Gardien du Temple

Le Parc Naturel Régional du Verdon

Crée le 3 mars 1997. Comme tout Parc Naturel Régional, il veille à ce que le développement économique de son territoire s’harmonise avec la conservation et la mise en valeur de son patrimoine naturel. Ainsi, ils different des Parcs Naturels Nationaux qui sont des territoires protégés de l’activité humaine.

De plus, entouré de paysages culminants à plus de 1800 mètres d’altitude, le parc du Verdon, s’est constitué autour du bassin versant de la rivière : le Verdon. Il regroupe 7 paysages; Le plateau de Valensole, L’Artuby, Lacs et Montagnes, Le lac de Sainte Croix, Les gorges du Verdon, Les basses gorges du Verdon et Les collines du Haut Var.

Enfin, aux 46 communes adhérentes, s’ajoutent les conseils départementaux des Hautes Alpes et du Var. Ainsi que le conseil régional de Provence Alpes Cotes d’Azur. Ensemble, ils constituent le Syndicat mixte. Chaque participant du Syndicat mixte est représenté par un délégué qui siège au Comité Syndical. C’est l’instance décisionnaire du Parc. Pour mettre en action ses décisions, le Parc du Verdon a sut se doter d’une équipe. Elle est formée de trente huit agents aux compétences multiples et variées.

La Charte du Parc Naturel

Le Parc Naturel Régional du Verdon s’appuie sur une charte formalisant son projet et définissant ses grandes orientations. Elle se structure en 4 chapitres variés;

-Transmission des patrimoines – L’homme au cœur du projet – Valorisation durable des ressources – Expérimentation de relations nouvelles entre les communes

Le Parc et le Tourisme

L’économie de la région évoluant vers une activité touristique toujours plus dominante, le Parc Naturel Régional du Verdon se repose aussi sur les guides professionnel du Verdon pour informer leur large clientèle sur la fragilité du patrimoine naturel découvert au cours des activités d’eau vive par exemple.

Le Parc Naturel Régional du Verdon vous accueille à la Maison du Parc; par exemple

Domaine de Valx à Moustiers-Sainte-Marie.
Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30
Tél. : 04 92 74 68 00 | Fax : 04 92 74 68 01 info@parcduverdon.fr  www.parcduverdon.fr

 

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Les Siréniens du Col des Lèques, il y a 40 millions d’années.

Les Siréniens

Les Siréniens du Col des Lèques existaient il y a 40 millions d’années. Vous avez sans doute eu le plaisir de lire notre article precedent. Vous connaissez donc certainement le col qui mène à Castellane depuis Dignes; Le col des Lèques. Juste après le camping des Sirènes sur la droite (en venant de Castellane), vous trouverez un parking. Laissez-y votre véhicule, ici commence le chemin. Il vous mènera jusqu’au site des Siréniens, aménagé par la Reserve Naturelle Géologique de Haute Provence. Comptez environ trente minutes de marche pour découvrir la région il y a 40 millions d’années!

Les Siréniens du Col des Lèques sont des mammifères marins appelés aussi vaches marines mais aussi lamantins dugongs. En effet, ce sont des herbivores qui se nourrissent d’algues et de plantes aquatiques. Ils vivent principalement prêt des cotes dans les régions chaudes. Les fossiles présents sur le site viennent donc d’un parent très ancien des dugongs et lamantins actuels.

Un gisement de siréniens unique au monde

Ce gisement est un des plus anciens et des plus abondants dans le monde. Qui aurait put croire que en plus de ses nombreux attraits, la région du Verdon serait aussi la capitale mondiale des Siréniens? En effet, à la différence d’autres gisements de Siréniens qui ne présentent généralement que quelques cotes, celui-ci est beaucoup plus riche. Il a put mettre en évidence des crânes, mâchoires inférieurs, avant bras… De nombreux ossements qui sont tres rarement presents d’accoutumée. Si les Siréniens ont été si bien conservés, c’est qu’ils ont été enfouis très rapidement. C’est sans doute une tempête ou un ouragan qui en est la cause. Un évènement météorologique qui aura peut être causé un effondrement ou un glissement de terrain recouvrant ainsi cette pauvre population de lamantins. La région à donc très certainement connut un climat tropical de par le passé, il y a 40 millions d’années.

Enfin, les Siréniens sont enfouis dans des marnes et calcaires graisseux jaunâtres datant de plus de 35 millions d’années. Ces derniers reposent sur des calcaires jurassiques datant de 145 millions d’années! 110 millions d’années les séparent et ne sont représentés par aucune roche?

Formation du site de siréniens

En effet, après une première phase d’érosion (de -145 millions d’années à -35 millions d’années), la mer revient et les vallées primitives sont couvertes d’eau. Le site était en fait à l’époque une sorte de crique marine. Les couches de boues et de sables qui s’y sont jadis déposés sont devenus les roches jaunâtres d’aujourd’hui qui contiennent les Siréniens.

Un détail reste à éclaircir; comment se fait-il que le site qui montre des mammifères marins fossilisés se trouve aujourd’hui à plus de 1000 mètres d’altitude? En effet, le soulèvement des Alpes à commencé il y a plus de 30 millions d’années. Cet énorme soulèvement à peu à peu élevé en altitude tout ce qui se trouvait dans sa périphérie. C’est ce phénomène qui créa les massifs dits “préalpins”  tel que le Vercors, la Chartreuse, le Diois-Baronnies, les Monts de Vaucluse-Luberon, les Préalpes de Digne et d’autres encore. Le massif du Verdon porte lui le nom de “Préalpes de Castellane”.
A ce sujet, il est intéressant de noter que les Alpes continuent de s’élever d’un millimètre par an dans certains endroits.

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Le Col des Lèques, départ de circuits VTT

 

Le Col des Lèques. Nous avons choisit de vous presenter aujourd’hui quelques circuits en VTT au départ de ce magnifique col. Le Col des Lèques culmine à 1146 mètres d’altitude, il domine Castellane sur la N85 menant à Digne-les-Bains. C’est aussi le point de départ pour une excursion culturelle, celle des siréniens.

La montée vers le Col des Lèques

Deux choix s’offrent à vous;

Les plus courageux monteront de Castellane en enfourchant leur vélo. Ils affronteront un dénivelé de 428 mètres sur une distance de 9 kilomètres. De quoi faire chauffer les mollets. Il n’est pas recommandé de faire cet itinéraire à 14h en plein été ou bien vous finirez séché comme un pruneau.

Les autres s’organiseront un système de navette pour arriver en haut du col sans trop se fatiguer. Une fois sur place, on peut toujours profiter de la vue sur la vallée. On peut aussi prendre un verre sur la terrasse du camping des Sirènes, il est aussi possible de s’y restaurer avant l’activité. Pensez à réserver si vous voulez y manger le soir.

Vient ensuite le moment de l’aventure, les vélos sont-ils prêts? Casques sur la tete, des rustines ou une chambre à air de rechange sont embarquées dans le sac à dos.

La descente depuis le Col des Lèques

On enfourche son vélo et on part sur la gauche (en venant de Castellane). Puis on traverse le complexe hôtelier et son terrain de tenis à l’abandon.  On continue toujours sur cette piste en direction du relais téléphonique. A noter que pour les plus faignants, on peut aussi continuer en voiture sur cette piste. L’économie faite dans les jambes se paye alors en amortisseur de voiture.

Apres deux kilomètres de piste, un premier embranchement part à gauche entre deux barres en fer. Cette piste vous ramène au début de la montée du Col des Lèques. On fera attention aux arbres qui sont tombés en plein milieu avant d’arriver à une ferme. Un itinéraire tres sauvage, qui n’est apparemment utilisé par aucun véhicule à quatre roues. La ferme semble restée prisonnière des siècles passés.

Un autre parcours; Depuis la piste venant du col, continuez encore deux kilomètres après le premier embranchement décrit plus haut. On accède cette fois à une piste qui vous fait passer un vallon puis vous ramène à Brayale. De la, on peut descendre tranquillement sur Castellane en direction de la route des gorges. Un excellent parcours!

Villars Brandis

Enfin, si vous continuez toujours cette piste depuis le col en direction des Cadières de Brandis, vous avez cette fois la possibilité de redescendre sur Villars Brandis. Pour ma part, j’ai moins apprécie cet itinéraire. En effet, il impose quelques portages (toujours un peu frustrant de devoir porter son vélo pour descendre, surtout quand on a bien transpiré avant pour monter). De plus, vous ferez la rencontre toujours un peu stressante de trois patous (imposants berger des Pyrénées). Selon les dires d’un amis qui vit là-bas, ils sont adorables comme des peluches. Bon, il faut déjà les laisser approcher pour s’en rendre compte.

Bonne descente!

 

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Ravin de Vénascle, Canyoning à Moustiers-Sainte-Marie

Je ne vous presente plus Christophe, mon ami guide de Canyon avec qui nous avons déjà découvert le canyon du Val d’Angouire. Il est cette fois partant pour un affluent de ce dernier; le fameux ravin de Vénascle. Un canyon très rarement en eau. Mais grace au printemps pluvieux de cette année, il y a assez d’eau pour évoluer tout au long du parcours. En effet, c’est toujours plus intéressant de pratiquer un canyon en eau. Un canyon sec se coupe en quelque sorte de l’aspect ludique que peut offrir un canyon en eau. Enfin, il est bon de savoir qu’un canyon qui ne coule pas presente généralement des vasques croupissantes. Une ambiance pas tres saine dont on préfère se tenir éloigné.

Marche d’approche et organisation pour le ravin de Vénascle

Nous partons donc à 8h30 de Castellane car depuis quelques jours le temps tourne à l’orage en débuts d’après-midi. Il n’est jamais conseillé de prendre la pluie au beau milieu d’une étroiture. En effet, on redoute souvent l’effet “chasse d’eau”. Mieux vaut donc sortir avant la pluie. Une bonne heure de route est nécessaire pour arriver à Moustiers-Sainte-Marie par la D-952. On la connait par cœur mais c’est toujours fort agréable. Surtout tôt le matin quand la route nous appartient.

Pour parfaire notre dernière aventure, nous décidons de prendre cette fois deux voitures. Afin d’effectuer une navette entre le gîte de Vénascle et Moustiers-Sainte-Marie. Ce qui nous permet d’économiser les deux heures et demie de marche effectuées la semaine précédente, chargés comme des mules. Tant pis pour l’échauffement cette fois-ci!

On se gare donc tranquillement sur le plateau et on prepare les affaires. Une fois les sacs jetés sur le dos, nous sommes prêts à partir! On se pose alors la question suivante “Ou est le départ?” On commence à chercher, à chercher .. Ce fameux départ n’est pas facile à trouver. Nous avons rebroussé plusieurs fois chemin pour trouver ce départ fort mal indiqué.

Progression dans le Canyon du ravin de Vénascle

On se change rapidement et Christophe qui grogne déjà (je me moque de lui :))) “Dépêchons-nous, ça se couvre!” Nous parcourons 50 mètres avant de poser le premier rappel et déjà, le décors est planté. Une longue étroiture entrecoupée de petits rappels. Même si il ne comporte qu’un saut, j’ai l’impression que ce parcours est plus ludique que celui du Val d’Angouire. Les ancrages n’y sont pas aussi neufs mais ils ont tenus! Plusieurs passages sous cascades, n’oubliez pas la capuche!

La fin du parcours rend obligatoire quelques passages en désescalade. Deux-trois mètres tout au plus mais qui ne seront pas aisés pour les moins dégourdis, on fera attention de ne pas glisser… Puis à l’arrivée, nous rejoignons le Val d’Angouire qui aujourd’hui est très en eau. Sans doute trop pour pouvoir le parcourir sereinement.

Une marche de 40 minutes est nécessaire pour revenir sur le plus haut parking de Moustiers, il est recommandé de bien suivre les marques de peinture rouge au début pour ne pas se perdre et rejoindre le sentier botanique.

 

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Le val d’Angouire, canyoning à Moustier-Sainte-Marie

Ce matin, il est 9h30 et je profite de mon café avec un pain au chocolat en terrasse du “Tourisme”, une institution du village ou les professionnels “outdoor” aiment à se retrouver. Christophe, un ami guide de canyon passe par là.. “Dis, je vais faire un canyon, le val d’Angouire à Moustiers-Sainte-Marie, tu viens ?” Et moi de répondre: “Et bein écoute, pas d’activité sur le Verdon cet aprèm’, allez, c’est partit!” Il y a tout de même une heure de route pour joindre Moustiers-Sainte-Marie à Castellane par la D952 dite “route des gorges”. En juillet-aout, avec deux-trois camping car devant, cela peut prendre un peu plus longtemps.

 

Marche d’approche et Organisation

Nous voilà donc sur la route de Moustiers-Sainte-Marie, il est maintenant 11h30 et nous partons pour un canyon journée.. Heureusement, nous ne sommes que deux et nous savons que nous irons plus vite qu’un groupe de débutants. Cependant, il est toujours intéressant d’être un de plus afin de se repartir le materiel et surtout les cordes!

Nous laissons donc la voiture sur le plus haut parking de Moustiers-Sainte-Marie et commençons l’ascension vers cette route médiévale qui mène ensuite à la voie romaine conduisant à Castellane via Chasteuil.

Première impression; cette marche doit être insupportable en été sous le soleil.. Deuxième impression; mieux vaut venir à deux voitures et faire une navette pour se rapprocher du départ du canyon car nous avons marchés plus de deux heures à un rythme plutôt soutenu avant de commencer l’activité. Pour ce faire, il faut prendre la direction du gite de Venascle. On suit une piste à la sortie de Moustiers-Sainte-Marie qui mène aussi à un décollage de parapente.

Progression dans le Canyon du Val d’Angouire

Ce canyon s’inscrit dans un milieu particulièrement sauvage et très peu fréquenté. Il s’assèche très vite dans la saison, il n’est donc praticable qu’au printemps, même les années très généreuses en precipitations. Nous voila enfin au départ, il est deja grand temps de s’équiper. Nous enchaînons les premiers rappels qui ne présentent aucune difficulté. Même par journée ensoleillée, je suis content d’avoir revêtit ma combinaison 7 mm car les rappels sous cascades sont très très rafraîchissants…

Nous arrivons enfin au passage dit de la “Poire”. Ici, le phénomène d’érosion atteint son paroxysme, l’eau entailla d’une trentaine de mètres la couche de calcaire pour former un étroit couloir. La lumière du soleil a  même quelques difficultés à venir jusqu’au fond. C’est souvent le problème dans ce sport.

Petit à petit, le canyon touche à sa fin. Nous terminons dans une végétation luxuriante, agrémentée de multiples cascades de tufs. Encore 40 minutes de marche pour retrouver la voiture laissée à Moustiers. Attention à bien suivre le chemin de retour ou vous finirez rapidement chez le voisin qui n’est plus tres enclin à recevoir des “canyoneurs” sur sa propriété.

Cadre grandiose et parcours plutôt sportif puisque nous avons mit plus de sept heures en tout, à un rythme assez soutenu. Encore une bonne journée comme on les aime, on a pas fait la route pour rien.

 

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Les vautours Fauves et les vautours Moines du verdon

Dans le Verdon, par beau temps, il est presque impossible de ne pas voir voler les vautours dans le ciel. Et comme il fait tres souvent beau… Promenez-vous dans le secteur de Point Sublime ou bien depuis les premiers belvédaires de la Route des Crètes. On les voit aussi tres bien depuis le morceau de départementale 952 qui mène de Carajuan à Point Sublime. Levez les yeux, ils sont la! Ils avaient disparus au XIX siècle dans le verdon. En effet, ces oiseaux majestueux étaient accusés dans le passé d’être de mauvaise augure. Ils vécurent tres mal l’arrivée des fusils et autre carabines.

Ainsi, l’association Vautours en Haute Provence lança dès 1993 un projet de réintroduction du vautours fauve en installant plusieurs d’entre eux dans une volière au-dessus du village de Rougon. Cette volière est toujours presente, c’est à cet endroit que la population est ravitaillée chaque semaine. En effet, ils sont maintenant bien nombreux pour les quelques carcasses que l’on peut trouver dans aux alentours.

Les vautours Fauve

Il a une envergure qui va de 240 cm à 280 cm pour une longueur de 95 à 105 cm. Il possède de longues ailes et une petite tête blanchâtre. C’est le premier vautours à se servir sur une charogne. Il se nourrit des chaires molles (muscles et viscères). Il possède un long coup qui lui permet de s’introduire à l’intérieure des carcasses. Ce dernier est recouvert de duvet. En effet, le sang séché se nettoie mieux sur ce support que sur des plumes ou de la peau nue. Les premiers vautours fauves furent relâches le 16 octobre 1999. Entre 1999 et 2005, 99 vautours fauves furent lâchés des volières de Rougon.

 

Le vautour Moine

Le programme de réintroduction vit une évolution à partir de 2005 avec l’arrivée du vautours Moine. Onze spécimens furent lâches. Ils volent du Mercantour aux Barronies, néanmoins, un couple se reproduit désormais dans le verdon. Avec une envergure de 250 à 295 cm pour une longueur de 100 à 110 cm, c’est le plus large des rapaces européen. Les jeunes arborent un plumage noir alors que les adultes arborent un plumage brun. Sa tête présente un bec puissant qui lui permet de s’intéresser aux chaires plus dures telles que tendons, peau, ligaments, cartilages…

Les vautours Percnoptère 

Egalement appelé “vautour d’Egypte“, c’est un rapace migrateur. Il n’a pas été réintroduit dans le verdon mais il profite de quelques charniers dans la région. Ce vautour se nourrit principalement d’animaux mort mais est aussi connut pour manger des œufs qu’il brise à l’aide de cailloux. Il a une envergure de 165 à 170 cm  et une longueur de 56 à 75 cm. Il à des ailes longues et rectangulaires et une tête étroite. Le plumage des jeunes est brun chocolat alors que celui des adultes est blanc et noir.

 

Le Gypaète Barbu 

Il s’agit d’un broyeur d’os qui les jette depuis d’importantes hauteurs avant d’aller s’en repaître au sol. Pouvant atteindre 275 cm d’envergure, ce vautours est rarement observé dans le verdon. On le rencontre plutôt en Haute vallée de l’Ubaye ou bien dans le Parc National du Mercantour.

 

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Canoe-Kayak, Canoe-raft dans les gorges du verdon

 

Canoe-Kayak, plusieurs noms pour la même discipline

Canoe, Canoe-Kayak, Canoe-Raft, Kayak-raft … Encore une fois, plusieurs termes qui désignent la même activité. Avant de la décrire plus en détails, nous nous attarderons sur son ancêtre; le kayak, afin de bien comprendre les avantages que nous offre cette nouvelle activité.

 

Les inconvénients du kayak rigide

Les kayaks et les canoës sont des embarcations dont la fabrication et l’utilisation remontent à la nuit des temps. Le canoë tout comme les pirogues propulsées à la pagaie simple se retrouvent dans la plupart des civilisation qui se sont développées sur le littoral ou en bord de cours d’eau. Le kayak quant à lui, nous vient directement des Inuits de l’Arctique. En effet, la chasse au phoque et la peche à la baleine ont toujours été les principales ressources de ces peuplades. Il leur fallait donc une embarcation efficace. Le kayak était fait de peaux animales assemblées sur une structure en bois ou en os de baleine. Assis à l’intérieur de l’embarcation et non à genoux, le pagayeur utilise une pagaie double, qui possède une pale de chaque cote.

Le kayak “rigide”, embarcation “reine” sur la rivière, nécessite plusieurs jours d’apprentissage avant de pouvoir descendre une rivière présentant un niveau de difficulté égal ou supérieur à celui du Verdon. En effet, un débutant doit apprendre à faire “gîter” son bateau. Cela afin de pouvoir passer d’une zone de courant à une zone de contre courant sans faire chavirer son kayak. Une fois retourné, il faut s’extraire du kayak, nager pour le ramener au bord, le vider… Une opération très fatigante qui laisse tout le monde épuisé après la troisième répétition. En cas de retournement, à bord de leur kayak, les Inuits avaient le moyen de se rétablir. Une technique appelée “esquimautage”. Cette technique nécessite plusieurs heures d’apprentissage. Elle n’est pas facile à exécuter dans l’instant en rivière. C’est pourquoi, c’est une technique utilisée par les pratiquants confirmés.

Il n’est pas possible d’esquimauter avec un kayak gonflable, un peu de natation dans le Verdon, c’est toujours bon!

 

Les avantages du kayak gonflable

Le Cano-Raft à fait voler en éclat cette barrière technique. En effet, cette embarcation n’est pratiquement pas altérée par les passages courant-contre-courant et ne nécessite donc pas de “gîte” ou très peu. De plus, en cas de “dessalage”, il est très facile de remonter dans cette embarcation, parfois même en plein milieu de la rivière. Le kayak-raft permet désormais à tout débutant d’évoluer sur un parcours de moyenne difficulté en ayant jamais pagayé auparavant.

 

Canoe-Kayak dans les Gorges du Verdon

Mono ou biplaces, ces embarcations sont construites sur le même modèle que les rafts; gonflables, légères et résistantes à toutes épreuves. Équipé d’un système auto-videur, vous ne serez pas encombré par le surplus d’eau accumulé en franchissant les rapides. Bref, c’est l’embarcation qu’il vous faut pour parcourir la rivière de façon sportive. Après vous avoir remis votre matériel, votre guide vous expliquera avec pédagogie comment réussir sa première descente du Verdon en cano-raft. Ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas seul, votre guide vous accompagne tout au long du parcours et assure aussi votre sécurité. Venez tester cette superbe activité d’avril à octobre sur le Verdon.

 

Hotel restaurant GRAND CANYON DU VERDON

 

Le cadre exceptionnel de l’Hotel restaurant Grand Canyon du Verdon

Sur la D-71, au lieu dit “Falaises des Cavaliers”, entre Comps et Aiguines, se trouve l’Hotel des Cavaliers ou Hotel restaurant du Grand Canyon. Le site des Cavaliers est déjà fascinant par lui-même. Le Grand Canyon du Verdon présente à ce niveau une étroiture caractéristique qui suggéra sans doute la légende suivante. Les falaises de la rive droite et celles de la rive gauche étant si proches. On raconte que jadis, les cavaliers pouvaient sauter d’une rive à l’autre avec leur monture.

En face, on peut d’ailleurs voir le Chalet de la Maline que l’on atteint depuis la vertigineuse route des Crêtes en rive droite.
Il arrive parfois que les clients de l’un ou de l’autre hôtel se lancent sucres et petites cuillères depuis leur terrasse respective… ou presque.

Perché au bord de cette falaise, l’hôtel Logis de France Grand Canyon du Verdon surplombe de 300 mètres le lit de la rivière émeraude. Un cadre naturel unique sur le territoire du Parc Naturel Régional du Verdon. L’endroit idéal pour déconnecter du milieu urbain.

 

Un hotel-restaurant tout confort

14 chambres, un restaurant (nous vous recommandons le foie gras maison du chef) et une terrasse avec une vue imprenable. Un bar et un salon spacieux sont aussi à la disposition des clients. C’est dans ce cadre exceptionnel que Laurence et son équipe vous accueille tout au long de la belle saison. Quel bonheur de pouvoir déguster la fameuse bière des Gorges après une journée de randonnée. De profiter de cette vue imprenable sur le Verdon alors que la chaleur de la journée s’attenue quelque peu. Ainsi, en fin de journée, on retrouve sur cette terrasse les visages croisés plutôt. Une sorte de point de rendez-vous pour les aventuriers en quelque sorte.

L’hotel ouvre seulement de mars à novembre. En effet, la saison hivernale n’attire pas beaucoup de public dans le Verdon à ce niveau la. Seules les sources de la rivière émeraude voient passer du monde au niveau de la station de ski de la vallée; La Foux d’Allos. L’Hotel Restaurant du Grand Canyon se situe beaucoup plus bas. En hiver, c’est le territoire des sangliers car Il y a toujours quelques glands à déguster dans le sol et tres peu d’humains pour les déranger.

 

Histoire du lieux

Avant 1950, date de construction de la D71, il n’existait à l’emplacement de l’hôtel qu’une modeste cabane de chasseurs. L’accès se faisait à pied par des chemins, en traversant Canjuers. Une fois la route terminée, on construisit d’abord un bar-restaurant. Les passants qui s’adonnaient aux joies du tourisme automobile venaient s’offrir une halte gourmande en pleine excursion. C’est ainsi qu’un certain Winston Churchill apposa sa signature dans le livre d’or en 1958.

La clientèle et la renommée étant au rendez-vous, l’hôtel tel qu’il est à présent fut construit au début des années 80. Des sportifs comme Marc Pajot et Sébastien Loeb sont venus admirer les étoiles depuis la terrasse panoramique, pourquoi pas vous? Au départ de cet hôtel, commence le sentier de l’Imbut. Le depart du superbe parcours de Randonnée Aquatique Journée, la plus belle activité du Verdon!